Les écrans, que ce soit la télévision, la tablette, le téléphone, ont souvent la capacité magique d’occuper nos enfants pendant de longues minutes. Tout parent un peu surmené, ou désireux d’avoir du silence, a déjà placé rapidement son enfant devant un film pour s’assurer un moment de tranquillité. À petites doses, tout vas bien, mais quand il y a surconsommation, cela devient un réel problème et le célèbre médecin, Michel Cymes, tient à le rappeler. D’autant plus que les périodes de confinement ont renforcé ce phénomène.
Un véritable impact sur le développement
Plusieurs expériences ont déjà prouvé l’impact des écrans chez les jeunes. Dans l’une d’entre elles, deux groupes ont été séparés : l’un disposait de tablettes interactives et l’autre, de jeux manuels classiques. Il s’est révélé que les enfants du premier groupe étaient bien plus compétents avec leurs mains que ceux du second. Une autre étude s’est intéressée à un panel d’une cinquantaine de familles, en étudiant le temps passé sur les écrans de leurs enfants entre trois et cinq ans. Après un certain laps de temps, la conclusion était sans appel : les enfants les plus dépendants à leurs écrans étaient les plus en retard d’un point de vue cognitif. Ils avaient, notamment, moins de capacités à s’exprimer que les autres.
Pour être sûr en tant que parent de ne pas se tromper, on se base sur le chiffre « 36912 ». C’est un moyen mémo-technique qui permet de se rappeler les principes suivants : pas d’écran avant trois ans, pas de console de jeux avant six ans, pas d’Internet avant 9 ans et pas d’Internet seul avant 12 ans. Michel Cymes tient à rappeler qu’en respectant ce protocole, c’est le cerveau de son enfant qu’on protège, notamment sa capacité à relier les neurones entre les différentes régions.
Pratiquer une activité manuelle
Pour éviter les écrans et développer le cerveau de son enfant, il ne faut pas hésiter à pratiquer régulièrement des activités manuelles. Vous pouvez, par exemple, l’initier à la pyrogravure. Si vous êtes novice, aidez-vous de ce guide complet pour choisir le meilleur pyrograveur. C’est un excellent moyen pour travailler l’application et la concentration des enfants, en plus d’obtenir de jolies œuvres d’arts.
De plus, avec les périodes de confinement, il est difficile de trouver encore de nouvelles activités originales pour vos petits. La pyrogravure est encore méconnue et ne manquera pas de les fasciner, les possibilités sont très vastes et on peut laisser libre cours à son imagination. Si vous craignez la chaleur, sachez que ce travail manuel n’est pas foncièrement dangereux, il suffit de bien accompagner votre enfant et d’être attentif à ses gestes. L’idéal, pour débuter, est de commencer à graver sur du liège avant de passer au cuir ou au bois.