La juste formulation : « Je me permets » ou « Je me permet » ?
Il est tout à fait normal de se questionner sur l’exacte formulation d’une expression courante au sein de notre belle langue française. Connaître la bonne forme à utiliser est donc crucial dans notre communication orale et écrite. Partons à la découverte de la différence entre « Je me permets » et « Je me permet » pour éclaircir cette obscure affaire de conjugaison.
Comprendre le contexte linguistique
Qu’exprime la phrase : « Je me permet » ou « Je me permets » ? Ces deux formulations peuvent sembler similaires, mais elles n’ont pas le même sens, ni la même grammaire.
Lorsque vous dites « Je me permet », vous conjuguez le verbe « permètre » à la première personne du singulier du présent de l’indicatif. Cependant, le verbe « permètre » n’existe pas en français. « Je me permets » est donc la seule formulation correcte si l’on respecte les règles de conjugaison du verbe « permettre » à la première personne du singulier du présent de l’indicatif.
Conjuguer correctement le verbe « permettre »
Le verbe « permettre » est un verbe du troisième groupe. Sa conjugaison peut sembler complexe, mais elle suit des règles bien précises. Pour conjuguer correctement ce verbe, il convient de suivre les terminaisons traditionnelles des verbes du troisième groupe.
Par exemple, au présent de l’indicatif, on dira : « Je permets, tu permets, il permet, nous permettons, vous permettez, ils permettent ».
Maintenant, pourquoi dirait-on « Je me permets » ? Parce qu’il s’agit d’une phrase réflexive dans laquelle le sujet réalise l’action sur lui-même. Ici, le sujet « Je » est le récepteur de l’action de permettre.
Nous avons donc déterminé que la phrase correcte est « Je me permets ». En guise de confirmation, permettez-moi de vous donner deux exemples :
1. « Je me permets de vous contacter pour discuter de la réunion de demain. »
2. « Je me permets de souligner l’importance de ce sujet. »
Utilisation courante et courtoisie
L’expression « Je me permets » est couramment utilisée dans le langage écrit, notamment dans les lettres ou les courriels formels, pour exprimer une certaine courtoisie.
Par exemple, au lieu de dire : « J’aimerais vous rappeler que… », on pourrait écrire : « Je me permets de vous rappeler que… ».