Le 16 octobre 2021 sonnait la Journée mondiale de l’alimentation et, du 11 au 17 octobre la semaine nationale du goût. L’occasion pour le gouvernement de repenser la restauration scolaire française, pour les écoles de faire découvrir de nombreux aliments à leurs élèves et pour les parents, de renforcer l’éducation prodiguée à leurs enfants en matière d’alimentation.
Apprendre à ses enfants à bien se nourrir
Chaque année, courant octobre, la semaine du goût et la Journée mondiale de l’alimentation rappellent l’importance de l’éducation à l’alimentation. C’est également l’occasion pour les écoles et les familles de faire découvrir aux enfants de nouveaux produits et d’insister sur l’importance de ne pas gaspiller la nourriture et de manger sainement, de façon équilibrée et de préférence avec des produits locaux.
Si l’école a une mission éducative en matière d’alimentation auprès des enfants, c’est d’abord aux parents que revient cette tâche. Les repas sont des moments tout trouvés pour pouvoir faire découvrir de nouvelles saveurs aux enfants. Le goût se développe au fil des années, au gré des expériences gustatives positives ou négatives.
Il n’est cependant pas évident de trouver, tous les jours et deux fois par jour, des idées de plats à faire pour ses enfants. Pour les parents démunis ou qui n’ont pas beaucoup de temps au quotidien, certaines entreprises proposent d’envoyer chaque semaine, à domicile, des box alimentaires. Dans un premier temps, il suffit de choisir un certain nombre de plats parmi la liste proposée. On reçoit ensuite à la maison une boîte comprenant tous les ingrédients nécessaires à la confection de la recette. Cette solution peut être également l’occasion d’organiser des activités avec ses enfants et de passer du temps avec eux pour faire la cuisine.
D’autres activités peuvent également permettre de découvrir les différents aliments et de prendre goût à manger sainement. Ainsi, les familles possédant un jardin sont invitées à créer un petit potager avec leurs enfants. Ceux-ci auront plaisir à aller chercher les tomates du jardin et à les goûter une fois dans leur assiette. Par ailleurs, ce système leur permettra de savoir comment les légumes poussent et comment ils ont pu atterrir au supermarché. Il est également possible de mettre en place des jeux de devinettes où l’enfant doit trouver comment s’appelle le légume ou le fruit en question. Le jeu peut se terminer par une séance de dégustation.
La diversification alimentaire
L’éducation à l’alimentation et la découverte des saveurs sont introduites dès la petite enfance, à travers ce que l’on appelle la diversification alimentaire. Cette dernière est une étape importante dans l’évolution du nouveau-né qui, passé 4 mois, peut désormais ajouter à son biberon de lait quotidien des légumes, des fruits, de la viande et des féculents. Attention cependant, la diversification alimentaire demande aux parents d’adopter de bons réflexes, à savoir :
- Il est possible de proposer à son enfant toutes sortes d’aliments à partir de 4 mois, à condition qu’ils soient mixés. Il est important de donner chaque aliment séparément pour que l’enfant puisse s’accoutumer à chaque goût.
- Pour nourrir correctement son enfant, mieux vaut se positionner face à lui et proposer la cuillère par le bas. Il faut donc éviter de « faire l’avion ».
- Il faut faire confiance à son enfant. S’il n’a plus faim et qu’il refuse de finir son assiette, il ne sert à rien de le forcer.
- Pour pouvoir se développer correctement, un bébé a besoin d’une certaine dose de lipides. Il ne faut donc pas hésiter à cuisiner avec de la matière grasse. Le sucre n’est en revanche pas nécessaire. Introduisez-le le plus tard possible.
- Enfin, il est important de laisser l’enfant apprivoiser correctement la nourriture en « jouant » avec. En effet, il acceptera mieux les aliments proposés s’il apprivoise mieux les textures.
Il est important de rappeler que les nouveau-nés et les enfants ont besoin de toute notre attention au quotidien, y compris pendant les repas. Il est donc préférable d’éteindre les écrans alentours tels que la télévision ou le téléphone. L’enfant sera moins distrait et sentira bien mieux la satiété. Par ailleurs, pour une question de développement, les écrans sont fortement déconseillés pour les enfants jusqu’à l’âge minimal de 6 ans.